jeudi, février 22, 2007

troisième rencontre



j'ai souvent attendu qu'ils reviennent. j'ai cru les apercevoir une fois au-dessus d'une plage aux antilles, été 88, dernière heure avant l'aube...
la première rencontre, c'était en 1978. j'avais à peine dix ans. c'est un de mes plus beaux souvenirs d'enfance, et de tous les vaisseaux de l'espace, c'est mon préféré. (Steven Spielberg en a filmé les images, avec Richard Dreyfuss, François Truffaut & Teri Garr...)

et l'autre soir, en plein cœur de Paris, alors que l'air vibrait de musique, ...




Technorati Tags : , , , , ,

mardi, février 20, 2007

& the show goes on...


j'ai entendu dire que le même micro-trottoir aurait donné
le même résultat n'importe où ds le monde.
de mêmes niveaux d'études et avec un tel accès aux médias,
j'ai du mal à le croire. j'ai déjà du mal à y croire !

sinon, au pays des mickeys, tout le monde connait le superbowl :
la scène à l'échelle d'un stade ! à l'entracte cette année,
Prince chantait Purple Rain. UPDATE : VIDEO RETIRE DU WEB CAUSE UNIVERSAL©

Technorati Tags : , , , , , , ,

dimanche, février 18, 2007

pipilotti rist @beaubourg



sur le sol de la piazza beaubourg, projection video de l'artiste suisse pipilotti rist. Jusqu'au 25 février, les vendredi/samedi & dimanche de 21 à 23h.
des escaliers mécaniques jusqu'en haut du bâtiment, on découvre d'abord la ville. C'est le début de la nuit; plus loin là-bas, la tour Eiffel scintille façon bas résille. A nos pieds, le sol s'illumine des couleurs du feu en ébullition et des remous d'une vaste étendue d'eau. Des disproportions enivrantes taille gigantesque, des frictions de la représentation des échelles; de la force minérale, végétale ou virale aux cris de l'homme et de ses doutes; humour et message de paix aussi. Plein les yeux, je plonge...
dans la palette, je barbouille; des couleurs j'en ai plein le corps tout entier.



Technorati Tags : , , , ,

jeudi, février 15, 2007

pin-up reading


rue de Caumartin, Paris IXème, vitrine des grands magasins,
au Printemps de la mode. Justement j'me promenais dans la rue
d'humeur romantique peut-être, non je n'avais pas de Valentine.
En vitrine ? ... J'ai pris la photo, elle m'a souri et puis elle est
retournée à son livre. Etait-ce le Prix Saint-Valentin décerné
cette année à Nicolas Fargues ? Roman d'amour cuvée 2007 !


Technorati Tags : , , , , , , , , , ,

mardi, février 13, 2007

elysian fields - we're in love


One song, one shot ! Un lieu, une idée... le temps d'un morceau,
un plan séquence.
Concerts à emporter sur www.blogotheque.net
First Nation & Bear Heaven ou Cold War Kids, de vrais petits bijoux !
Alamo Race Track, exercice de style en chambre quand ce n'est
ni en voiture, non plus sur un chariot ou comme Lapin Machin
dans le coffre...
à découvrir, du talent, des films et des musiciens.
A music video project by Chryde & Vincent Moon.

Technorati Tags : ,

lundi, février 12, 2007

Top Flop

A la lecture de ces titres de films que j'ai bcp aimé dans un Top 10 de films à éviter (cf. post précédent), j'ai poussé la curiosité sur plusieurs forums pour y découvrir peut-être d'autres perles... Quelques désaccords certes mais rien d'équivalent.
Nombreux sont les films cités que je n'ai pas vu, ils font pourtant souvent partis du paysage cinématographique auquel on ne peut se soustraire complètement (ici en France) : comédies françaises et blockbusters US. Affiches 3x4, extraits, re-diffusions multiples, pour certains j'en ai vu assez d'images pour une longueur de film. Ex.: j'ai un a priori certain pour toute la filmographie (aux exceptions près qui confirment la règle) de Christian Clavier. Va idem pour Christophe Lambert ! Je prends des risques là ? Enfin bcp d'internautes (de part et d'autre de l'Atlantique) se rejoignent sur les performances de Michael Youn (Iznogoud, La Beuze, ...). Brice de Nice est également en bonne place.
Dans le fouillis du net, si on cherche évidemment dans les films sans complexe, catalogués avec fierté dans l'ordre des nanars, films B, Z ou Omega, on découvre des titres qui font r^vés : L'Attaque de la moussaka géante (SF grec) ou Y'a un os dans la moulinette (1974 FR) ! Ceux-là sont hors concours. Repéré dans un autre genre mais qui s'est choisi un titre (traduit) bien casse-gueule : Flic ET rebelle.
J'ai découvert par ailleurs, des cérémonies très officielles de remises de prix aux nanars.
Aux US, les Razzie® Awards priment de "framboises d'or" le pire du cinéma américain, la veille de la cérémonie des Oscars.
A noter qu'en 2004, Halle Berry, bonne joueuse, était venue, accompagnée du scénariste du même film également primé, chercher sa "framboise" de la pire actrice (in "Catwoman"). Pitof, lui-aussi remercié en tant que réalisateur, ne s'était pas déplacé (contrairement à Paul Verhoeven, plus fairplay, en 1996 pour Showgirls). Les votants sont les membres des Razzie® Awards, c'est-à-dire tout ceux qui veulent s'y inscrire, il suffit de payer !
Les résultats le 24 février. Pour les nominés de cette année : http://www.razzies.com/history/27thNoms.asp
Au Canada, tout le monde peut voter et c'est gratuit. On les appelle les Bidets d'Or.
Les Bronzés 3
, récemment primé par Le Film Français avec le Trophée des Trophées (! leur attachée de presse parle de cinéma d'auteurs...) y arrive en tête des mises en nomination (comme quoi, les coups et les douleurs...). Le troisième volet de la mythique série décroche en effet 9 mises en nomination pour les Bidets d'Or, les prix qui récompensent(!) le meilleur du pire du cinéma français. Le film de P. Leconte arrive loin devant les autres productions. Et avec 5 mises en nomination, Ô Jerusalem et L'Entente Cordiale ne sont pas en reste. Enfin Incontrôlable avec ses 4 sélections, permet à Michael Youn d'être le premier acteur à placer depuis 4 années consécutives, tous ses films. Les gagnants seront choisis par le public et les résultats connus le 23 février prochain. Pour voter, suivez ce lien :
http://www.lesbidets.com/section_vote/

En France, ce sont les Gérard du cinéma qui ont lieu 2 jrs avant la cérémonie des Césars. Seuls un jury de journalistes choisis participe au vote. A retenir dans le cadre de la "plus mauvaise réplique" : _Ah ben ça alors ! in "The Da Vinci code", quand Audrey Tautou apprend qu'elle est la descendante du Christ. Leur site : http://www.lesgerard.net. Remise des prix (parpaings béton peints en or...) le 22 février au Réservoir, Paris, 20h.
_
Maintenant, à moi de jouer. Difficile cependant quand on évite de prime abord les navets au cinéma, ou qu'on les zappe bien vite ailleurs. Si je me restreins à la dernière décennie, je ne pourrais pas citer 10 films (j'ai vu bien plus de 10 "mauvais" films mais ils n'ont pas même l'étoffe de s'inscrire dans 1 quelconque top). Par chance, j'aime la SF et c'est un genre capable du meilleur comme du pire... Voici donc mon Top Flop (films pourtant félicités par la critique et/ou par l'affluence du public) :
- Mission to Mars (et oui de Palma, consternant ! Mais après la projectx, nous avons bien ri à le critiquer avec mon frère et une amie; ça a bien tenu tout le dîner et on en reparle encore !)
- Avalon d'Oshii (m'a donné autant d'urticaire que Parking de J. Demy qq ans auparavant)
- Catwoman de Pitof (déjà Vidocq vu de loin n'annonçait pas gd chose)
- OSS117 (nominé par l'académie des Césars en vue du vote, je n'ai pu ni l'éviter ni le zapper. Je ne voterai pas, je n'ai pas pu subir tous les films proposés)
- La Trahison de Philippe Faucon (si certains n'en avaient pas dit autant de bien, je l'aurais peut-être oublié)...
Any comments ? A ma droite, j'entends Starsky et Hutch (le film pas la série), Ghosts of Mars (un très mauvais Carpenter c'est vrai), ...

Technorati Tags : , , , , ,

jeudi, février 08, 2007

Top Ten Intervention...

J'ai lu aujourd'hui un top 10 désastreux des films navets de la dernière décennie : on y trouvait des réalisateurs tels que David Lynch, Gus van Sant... Un de mes films préférés s'y trouvait : Ten d'Abbas Kiarostami. (2002)

Un film à voir absolument. Et puis j'aime bcp le cinéma iranien.
Souvent les principaux protagonistes y sont des femmes et des enfants;
de là à dire que les cinéastes iraniens ont une sensibilité très féminine
dans laquelle je me reconnais plus facilement... Pourtant, voyez Ten et goûtez au génie de la mise en scène la plus épurée : j'adore !

Un film structuré de drôle de manière. Un seul lieu : l'intérieur d'une voiture. Plus précisément, les deux sièges avant du véhicule. La caméra fixée soit sur la conductrice, soit sur son(sa) passager(ère), ou pas.
10 séquences.
Ce film raconte le quotidien et la place de la femme dans la société iranienne. Au travers les questionnements du personnage principal, la conductrice, est abordé le rapport des femmes à l'amour, à la religion, à l'enfant, au sexe, au couple, au travail...
Mais très vite le cadre déborde les frontières iraniennes. Ça touche à l'universel.
Une mise en scène minimaliste, magistrale. Du non-mouvement dans le mouvement, ou bien l'inverse. Situation quasi-bouddhique dans sa terminologie même : on suit un véhicule, efficace moyen de transport et précieux espace de liberté où le temps est donné à l'un et à l'autre.
Abbas Kiarostami nous donne à y voir leurs corps confinés.
Et aiguise ainsi notre regard.


Champs et contre-champs sur des dialogues et des comédiens qui nous touchent et nous font parfois sourire comme on le ferait de nous-mêmes : un film rare, terriblement sensible et intelligent.
_
Le plus dingue dans ce fâcheux top 10, c'est que j'y ai retrouvé un autre film étonnant sorti en 2002 : Intervention divine d'Elia Suleiman. Un Palestinien de Jerusalem est amoureux d'une Palestinienne de Ramallah.


Ancré dans une réalité d'actualité, ce film raconte à la manière d'une fable l'histoire de ceux qui la vivent. Avec humour et force de symbolisme, Elia Suleiman dépeint le quotidien, les espoirs et désespoirs de ses personnages. La nature humaine parfois mise en cause, ou pas. Regard fabuleusement exacerbé sur un paysage, une terre, des hommes et des femmes. Film poète, magique aussi, encore plus proche de nos rêves. Le film ne cherche pas un hypothétique dialogue, la parole y laisse la place à l'image, et au silence. Comme un espace/temps de réflexion en sus. Film militant. Œil pour œil, absurde pour absurde... Un rythme de lecture vivifiant, bousculé par des séquences musicales, genre comédie.
Une super BO !


Le récit, qui nous perd d'un côté ou de l'autre de la frontière, retrace des instants de vies parallèles, indépendantes et voisines. Plusieurs fois, on revient sur des mêmes gestes, actions répétées jour après jour : un processus de récit proche de la litanie qui rappelle celui des textes religieux. Pourtant dans ce film, de la religion on n'en dit pas un seul mot, pas un seul Nom. Les premières images donnent le ton : un père-noël meurt poignardé en plein cœur, à la frontière entre Israel et la Palestine, un terrain sec et aride brûlé par le soleil. On y voit des mirages. Un film qui passe d'un côté et de l'autre du rêve ou de la réalité, de l'illusion
ou de la désillusion. D'intervention divine, il n'en est plus.

Technorati Tags : , , , , , ,

samedi, février 03, 2007

breurey-lès-faverney


chez mon grand-oncle, rare & délicieuse cave à gnôle : prune, quetche, mirabelle... village de franche-comté, pays de la Cancoillotte.
509 âmes & depuis hier, ma grand-mère, mamy, Madeleine Marguerite,
y repose en paix.
c'est calme, très calme.

joli tout aussi & on y élève des buffles... souvenir d'une enfance lointaine.
Far East
!


Technorati Tags : , , , , , ,